Centres commerciaux : la France, 3e pays européen pour les ouvertures en 2014 et 2015 (étude)

L’Hexagone se placera ainsi juste derrière la Russie et la Turquie, les marchés les plus dynamiques déjà en 2013.

Sur le deuxième semestre 2013, 3,6 millions de mètres carrés de centres commerciaux ont ouvert en Europe, soit le double du volume des ouvertures du premier semestre et 6% de plus qu’à la même époque en 2012, indique le cabinet d’études.

Cette hausse tient en grande partie à l’ampleur des rythmes de développement enregistrés en Russie et en Turquie qui ont concentré 42% des mètres carrés ouverts en 2013 en Europe, représentant même 45% du volume attendu d’ici la fin de 2015 sur le continent, explique Christian Dubois, directeur général de Cushman&Wakefield France.

Un poids lié à l’ampleur des projets inaugurés dans ces deux pays. Sur l’ensemble de 2013, près de 1,5 million de m2 de centres commerciaux ont ouvert en Russie, soit 27% du total européen. La Turquie arrive deuxième avec 988.500 m2.

Malgré cela, la densité de centres commerciaux y reste bienmoindre que dans d’autres pays d’Europe.

C’est le cas notamment de la France, qui avec 740 centres commerciaux possède le parc le plus important. En 2013, elle est certes loin derrière la Russie et la Turquie, mais continue d’occuper le 3e rang en nombre d’ouvertures, avec 350.000 mètres carrés inaugurés soit une forte hausse de 37% sur un an pour partie liée à l’inauguration d’équipements de grande ou de très grande taille, à l’image d’Aéroville près de Roissy (83.000 m2) ouvert en octobre.

Ces tendances devraient se poursuivre sur 2014 et 2015. la Turquie,avec une prévision de 2,6 millions de m2 de nouveaux centres, possèdera le parc le plus important d’Europe, derrière la France, mais devant le Royaume-Uni.

La Turquie restera le deuxième plus gros volume d’ouvertures avec 2,2 millions de nouveaux m2.

La France, avec 1,1 million de mètres carrés en projet sur les deux prochaines années conservera sa troisième place pour les nouveaux centres commerciaux, tirée par le développement ex nihilo de très grands centres —les plus à même de s’attirer les faveurs des enseignes les plus renommées— et la propension desopérateurs à étendre leurs sites pour les dynamiser ou capitaliser sur leur notoriété, indique M. Dubois.